1. Éditorial
En mai dernier, j'ai commencé à travailler à temps plein
en tant que coordonatrice de l'éducation et de la sensibilisation de
la communauté au Jardin botanique Harriet Irving (Université Acadia,
Nouvelle-Écosse). Je suis excitée par cette opportunité
de suivre d'autres exemples canadiens et de développer des expériences
concrètes afin d'impliquer le public dans la conservation des végétaux.
Cet été, j'ai pu expérimenter plusieurs "moments propices
à l'apprentissage" tout à fait spontanés et vraiment
fabuleux. Je me suis remémoré tous les efforts, la persévérance,
l'évaluation continue et la révision nécessaire pour atteindre
une programmation éducative efficace. Les opérations de tous les
jours, les besoins du public et les demandes non-planifiées augmentent
le défi de gérer le temps adéquatement ; la programmation
avait l'air facile pour les éducateurs en botanique à travers
le Canada.
À la mi-septembre, je fus extrêmement chanceuse de rencontrer
d'autres éducateurs lors du 6e Congrès international sur l'éducation
dans les jardins botaniques de BGCI à Oxford en Angleterre. Près
de 340 délégués provenant de plus de 40 pays se sont réunis
pour partager des exemples, des idées et des stratégies à
propos de l'éducation sur la conservation des végétaux.
Ce fut une semaine intense, mais aussi amusante, d'apprentissage et d'inspiration.
J'ai présenté un article à propos de Conserver la diversité
des plantes : le défi 2010 pour les jardins botaniques canadiens et souligné
plusieurs exemples excellents sur la conservation intégrée des
végétaux et sur les programmes d'éducation sur la biodiversité
dans les jardins botaniques canadiens. Plusieurs délégués
ont discuté avec moi pour féliciter les programmes canadiens et
notre travail de collaboration pour augmenter le profil de conservation et la
pertinence pour nos jardins. Je passe donc ces compliments à ce réseau
et j'aimerais ajouter ma sincère admiration pour l'excellent travail
que vous faites.
2. Présentation du centre de recherche Clayoquot,
John Platenius, Tofino Botanical Gardens
Le Tofino Botanical Gardens a officiellement ouvert sa nouvelle installation,
le centre de recherche Clayoquot, le 1er juin 2006. Cette résidence d'enseignement
a pour but d'initier, d'encourager et de permette la recherche, l'éducation
et la conservation qui permettrons d'aider les gens à comprendre comment
vivre dans un endroit sans le détruire
Les chercheurs et les étudiants sont les principaux visiteurs du centre de recherche
Clayoquot, par contre, les voyageurs et les groupes sont aussi invité's à rester dans son
environnement de style auberge ayant l'enseignement comme vocation principale.
Les jardins et le centre de recherche se situent sur une propriété
riveraine de 12 hectares dans la ville de Tofino, sur l'île de Vancouver,
CB. Adjacent à ce terrain, se trouve une forêt protégée
de 80 hectares, le bord de l'eau fait face aux 5000 hectares de l'aire d'aménagement
de la faune Tofino Mudflats, et tout ceci se trouve à l'intérieur
des 850 000 hectares de la Réserve de la biosphère Clayoquot Sound
de l'UNESCO. Avec ses jardins, ses sentiers et sa forêt pluvieuse ancienne,
ce site fournit les conditions idéales pour la recherche et l'éducation
dans la région.
Les jardins et le centre de recherche sont gérés par la Tofino
Botanical Gardens Foundation à but non lucratif. La mission de cette
fondation est d'inspirer la conservation des forêts pluvieuses tempérées
du monde entier.
Pour en savoir plus :
www.tofinobotanicalgardens.com.
3. Des espaces verts pour changer,
Jane Rekstan, Calgary Zoo and Botanical Gardens’
Le programme de renaturalisation des cours d'école du Calgary Zoo and
Botanical Gardens’, financé à travers un partenariat avec
Agrium Inc., a pour but de soutenir et faciliter les écoles dans leur
efforts pour créer un espace naturel d'apprentissage dans leur cour d'école
pour les biens-faits écologiques, éducatifs et sociaux.
Nous mettons l'emphase sur l'utilisation des plantes indigènes de la
région (rayon de 100 km) pour créer un espace demandant peu d'entretien
qui agit efficacement comme outil pour améliorer le curriculum en enseignement
de l'Alberta. En ayant ce programme basé à l'extérieur
des murs du zoo ou des jardins, il nous est possible de tirer avantage de la
collection de plantes, en plus de l'expertise en horticulture et en éducation
du personnel.
Il s'agit principalement d'un programme de sensibilisation, ce qui nous permet
d'étendre l'impact de l'organisme, et d'assister les écoles à
créer des projets durables et de haute qualité. Les éléments
du programme inclus des visites de site, des rencontres de comité, des
ateliers et présentations, l'accès à de nombreuses ressources
et une adhésion à un réseau d'écoles.
Un nouveau site web créé dans le but d'aider les écoles
des autres régions de la province sera bientôt disponible cet automne.
En attendant, pour plus d'information, consultez le site web du zoo
www.calgaryzoo.org
sous la rubrique Education/School Programs, ou en contactant Jane Reksten
à janer@calgaryzoo.ab.ca
4. Partenariat pour des aliments sains,
Jardin botanique de Columbia Valley & Centre for Sustainable Living
Le jardin botanique de Columbia Valley & le Centre for Sustainable Living et
l'école secondaire David Thompson (Invermere, CB) joindront leurs efforts
pendant les trois prochaines années pour construire et gérer une
serre sur le terrain de l'école.
Cette serre à la fine pointe de la technologie utilisera les dernières
techniques de conception et de conservation de l'énergie dans la production
d'aliments organiques. Ces aliments seront, à leur tour, utilisés
dans les programmes scolaires de Chef Training et Career Development.
"Nous verrons les étudiants apprendre à cultiver et utiliser
des aliments sains à travers cette installation et ils développeront
des aptitudes de vie qui les aideront dans tous les aspects de leur vie et de
leurs aspirations professionnelle telles que l'horticulture, la conception écologique,
la construction et l'entrepreneurship pour ne nommer que quelques exemples",
disait Alison Bell, professeure et directrice du programme Chef Training
à DTSS.
"Le Healthy Food Project Greenhouse prend bien sa place au sein
de nos objectifs en tant qu'organisme" disait Maureen Thorpe, présidente
du Jardin botanique de Columbia Valley. "La conservation des végétaux,
l'horticulture, l'intégration avec les groupes communautaires, engager
les jeunes dans des projets ayant un sens concret, améliorer et souligner
les enjeux reliés à la sécurité des aliments pour
la communauté – ceci sont les sujets en première ligne de
notre travail en tant que jardin botanique et Centre for Sustainable Living".
Pour plus d'information, appelez au (604) 342-0539.
5. Le guide Education for Sustainable Development: Guidelines for Action in Botanic Gardens,
Julia Willison, Botanic Gardens Conservation International
Les jardins botaniques ont toujours été des centres importants
pour l'éducation environnementale et depuis quelques années, il
y a un intérêt croissant à propos de l'éducation
en vue d'un développement durable (EDD) parmi les éducateurs des
jardins botaniques. En tant que processus holistique, l'EDD tente de représenter
les relations complexes et dynamiques entre les sciences naturelles et sociales
permettant ainsi un moyen d'aborder les enjeux actuels de l'environnement et
du développement.
BGCI à produit ce guide pour offrir un support aux les jardins botanique
dans le développement et l'implantation des stratégies de l'EDD.
Ce guide fournit une justification expliquant pourquoi les jardins botaniques
ont besoin de s'implique dans l'EDD, soulignant l'importance de l'éducation
dans les jardins botaniques pour implanter des initiatives de développement
durable et offrent une variété d'idées pour des approches
éducatives.
Pour plus d'information et télécharger une copie du guide (anglais seulement) :
http://www.bgci.org/education/ ESD_Guidelines.
6. Recherche végétale – À la recherche de données
sur les plantes,
Sarah Dixon, Botanic Gardens Conservation International
La base de données des collections vivantes de BGCI, alias Plant
Search (www.bgci.org/plant_search.php),
est en constante augmentation. À ce moment-ci, près du quart des
collections vivantes du monde entier sont inscrites, mais nous avons un besoin
urgent de l'améliorer afin que les agents de protection de la nature
puissent répondre rapidement aux changements climatiques et autres menaces
pressantes.
Si vous travaillez avec une collection vivante, vous pouvez télécharger
vos données et ensuite utiliser notre système pour analyser votre
collection pour des plantes rares, des parents sauvages de plantes cultivées,
des images et plus encore. C'est aussi une excellente façon d'aider votre
pays à atteindre ses objectifs en conservation – c'est une contribution
directe à la Stratégie mondiale pour la conservation des plantes.
Contactez-nous maintenant pour connaître comment partager votre liste
et aider le monde à sauver la diversité végétale
: info@bgci.org
6. Éducation botanique en Jamaïque rurale – Une perspective
canadienne,
Matthew Wheeler, Agence canadienne de développement international
(ACDI) & Canadian Urban Institute
Note de l'éditeur : Matthew a un intérêt marqué
pour la botanique, l'éducation et les jardins botaniques, et il vient
tout juste de rejoindre BGCI. Tandis que l'expérience qu'il décrit
plus bas n'est pas une collaboration avec un jardin botanique, j'ai pensé
que vous seriez intéressés par le rôle éducatif de
son stage.
Durant les dernières années, le déclin de la production
de la patate douce (Ipomoea batatas) a anéantie les moyens de
subsistance des cultivateurs jamaïcains. Afin d'accroître le rendement
des cultures sans utiliser plus de fertilisants ou de pesticides, une coopérative
locale de cultivateurs de patate a décidé de construire un laboratoire
de culture de tissus végétaux pour fournir du matériel
de plantation dépourvu de tout virus pour les cultivateurs.
L'hiver dernier, j'ai accepté un stage avec l'Agence canadienne de développement
international et la Canadian Urban Institute pour leur venir en aide.
J'ai passé cinq mois dans la campagne jamaïcaine à convertir
un immeuble à bureaux en un laboratoire, à construire une serre,
rédiger et diriger des projets de recherches, lancer un cultivar unique
de patate douce en une culture, et à former du personnel jamaïcain
pour faire fonctionner les installations.
De façon informelle, j'ai aussi éduqué les cultivateurs
de la région à propos des avantages à utiliser des plantes
provenant d'une culture de tissus. Plusieurs parmi eux n'avaient même
pas reçu une éducation de base, par conséquent, donner
des explications sur les virus et leurs modes de transmission était toujours
un défi intéressant. La plupart de l'information était
donné oralement et chaque rencontre m'a habituellement apporté
autant d'informations que j'en ai données.
Ce fut valorisant de supporter un effort déployé au niveau local
dont la population bénéficiera directement. J'ai maintenant un
intérêt renouvelé dans la poursuite d'une carrière
en éducation ainsi que m'appliquer à la conservation de la botanique
et à la sensibilisation de la biodiversité au Canada.
8. Présentation - One Planet, Many People: Atlas of Our Changing Environment,
Programme des Nations Unies pour l'environnement
Une présentation visuelle et complète de l'information vérifiable
scientifiquement sur les changements environnementaux à l'échelle
mondiale peut maintenant être téléchargée gratuitement
au :
www.na.unep.net/OnePlanetManyPeople/powerpoints.html.
Cette présentation des points chauds et des enjeux environnementaux est
basée principalement sur l'imagerie par satellite prise sur plus de 30
ans, présentant comment les actions humaines et les activités
géophysiques ont changé plusieurs parties du monde. Les exemples
présentent la diminution de la glace en Arctique, la fonte des glaciers,
la croissance des villes comme Las Vegas, la perte de la forêt amazonienne
et le déclin de la Mer d'Aral et du Lac Tchad.
|