1. 2e Colloque biennal en éducation
sur la biodiversité et conservation, 2006
Du 12 au 14 avril, Vancouver, Colombie-Britannique
Inscriptions prolongées jusqu'au 3 avril !
C'est le temps de sortir de l'hibernation hivernale et de se gonfler d'énergie
en partageant des expériences et des idées pour impliquer le public
dans la conservation avec des collègues de partout au Canada !
Nos conférenciers principaux, Drs. David Galbraith, Sally Aitken et Elin
Kelsey, fourniront l'inspiration et un aperçu de l'éducation en
biodiversité et conservation des plantes. Un nombre de représentants
du réseau partageront d'excitants programmes en matière d'efforts
de conservation et d'éducation de la biodiversité. Des discussions
quotidiennes permettront d'échanger nos expériences et idées
sur l'enseignement de l'importance de la diversité végétale
et biologique à un public de tous âges.
Ne manquez pas la tournée post-colloque vers deux fascinants jardins
nichés dans les forêts côtières de l'île de
Vancouver (L'excursion post-colloque)
Pour plus d'information: Colloque
sur la biodiversité
2. Canada Blooms
Plus tôt au mois de mars, notre exposition itinérante sur la biodiversité
est allée « sous terre » à Canada Blooms: the
Toronto Flower and Garden Show. Chaque année, Canada Blooms
transforme temporairement une énorme section du sous-sol du Palais des
congrès de Toronto en des jardins d'exposition et de démonstration
colorés et créatifs, une présentation de fleurs, un marché
et des expositions éducatives.
Tout au long des 5 jours d'exposition, nous avons distribué plus de
6000 aides-mémoire intitulés « Conservation des plantes
», des feuillets d'activités sur la biodiversité et de l'information
générale à propos de la conservation des plantes et de
l'éducation dans les jardins botaniques canadiens.
Plusieurs personnes à qui nous avons parlé ont été
surprises du nombre de jardins botaniques et arboretums présents à
travers le Canada et ont été enchantées de découvrir
notre réseau de conservation ainsi que les efforts réalisés
dans ce domaine. Nous avons aussi remarqué que les mots cachés
sont très populaires, que les grands-parents sont des vecteurs importants
pour les activités éducatives et que l'odeur des jacinthes est
plus forte que tout !
Canada Blooms attire près 100 000 jardiniers et amoureux des
plantes, principalement de Toronto et des régions avoisinantes. Cette
année, tous les fonds amassés iront au support des projets de
revitalisation du Jardin botanique de Toronto.
3. Une planète menacée,, Katrina Van Osch-Saxon, Conservatoire des papillons des Parcs du Niagara.
La Commission des Parcs du Niagara montre l'exemple de la préservation
des habitats naturels dans la région du Niagara. À travers des
programmes éducatifs pour enfants tels que Frogs For the Future,
la Commission partage son dévouement envers la conservation en éduquant
les générations futures sur l'importance de prendre soin de l'environnement
et de ses habitants.
Les amphibiens sont considérés comme les meilleurs indicateurs
d'un déséquilibre dans l'habitat environnant. Le Canada est le
refuge d'au moins 45 amphibiens, dont plusieurs sont soumis aux grandes pressions
provenant du développement humain. Frogs For the Future permet
d'éduquer les enfants à propos des amphibiens locaux et leur enseigne
de quelle façon surveiller les grenouilles et les crapauds des habitats
environnants, afin d'aider les scientifiques à comprendre pourquoi les
nombres représentant ces espèces sont en déclin.
En jetant un œil en dehors de nos frontières, on réalise
rapidement que les amphibiens locaux ne sont pas les seuls à être
dans le trouble ! Plusieurs espèces d'amphibiens vivant dans les forêts
tropicales de l'Amérique centrale et du Sud sont également menacées.
Beaucoup parmi les espèces de dendrobates (grenouilles vénéneuses)
vivent dans la canopée et au sol des forêts pluvieuses tropicales
qui se font détruire pour le bois et agriculture.
Ce type de programme éducatif met l'emphase sur l'importance de la préservation
des habitats naturels partout dans le monde ainsi que dans notre propre cour.
4. Montréal sans pesticides : La biodiversité à la rescousse
des jardiniers,
Jean-Pierre Parent, préposé aux renseignements
horticoles, JBM.
Comme la plupart des grandes villes canadiennes, Montréal s’est
doté d’un règlement qui restreint l’utilisation des
pesticides sur son territoire. Fort de son expertise en horticulture, le Jardin
botanique de Montréal participe activement dans la mise en application
de ce nouveau règlement, et ce, à deux niveaux : par la recherche
de solutions de rechange aux pesticides et par la promotion du jardinage écologique
auprès de la population montréalaise.
Son programme éducatif met en valeur l’importance de la biodiversité
comme méthode préventive pour le contrôle des ravageurs
et des maladies. Ainsi, on suggère aux citoyens d’aménager
leur jardin en utilisant plusieurs familles, genres et espèces de plantes
de façon à créer un milieu dynamique dans lequel les populations
de proies et de prédateurs tendront à s’équilibrer.
Dans cette perspective, les aménagements naturels et les haies libres
constituées de plusieurs genres d’arbustes sont plus appropriés
que les monocultures comme les roseraies et les haies composées d’une
seule espèce. L’équipe des renseignements horticoles a produit
à l’intention du public plusieurs feuillets horticoles qui font
la promotion du jardinage écologique. Un kiosque d’information
est aussi utilisé pour faire de l’animation dans les différents
arrondissements de la ville.
Pour la division Animation et programmes publics en science naturelle, l’horticulture
ornementale représente une belle occasion de faire valoir ce qui nous
tient à cœur : le développement durable et la conservation
de la biodiversité.
5. La Native Prairie Nursery joue un rôle clé dans les efforts
de restauration,
Jennifer Lohmeyer, Saskatchewan Watershed Authority
La plaine de Régina est une vaste étendue le long d'un axe passant
du nord-ouest au sud-est entre Régina, Moose Jaw et Weyburn. Moins de
0,1 % du 1,1 million d'acres de la surface de la plaine de Régina est
encore à l'état de prairie indigène. C'est un endroit idéal
pour la production agricole et la presque totalité de la région
est cultivée.
Il y a quelques années, la Saskatchewan Watershed Authority
a pensé qu'il serait important que commencer à récolter
quelques semences en plus du matériel génétique des plantes
indigènes restantes et les préserver pour des efforts de restauration.
C'est ainsi que la Regina Plain Native Prairie Nursery est née.
La pépinière contient 48 espèces de plantes herbacées
dicotylédones, 22 espèces de graminées, trois laîches
et quatre espèces ligneuses, pour un total de 77 espèces, toutes
propagées à partir de semences sauvages collectées manuellement.
Pour accroître la conscientisation sur l'importance des environnements
de prairies indigènes sur tout le territoire de la plaine de Régina,
la SWA travaille avec les écoles et les groupes communautaires
de la région pour planter une portion de prairie indigène dans
les cours d'écoles. Les membres de la communauté et les élèves
deviennent donc les architectes d'un projet de restauration et ont la chance
de voir le vrai visage d'une prairie indigène.
Pour plus d'information: www.swa.ca
6. Rétablir la vie sauvage : une opportunité de participer au
rétablissement des espèces au Canada, RESCAPÉ - Le Programme
national de rétablissement des espèces canadiennes en péril
Rétablir la vie sauvage est une nouvelle publication produite
par le Service canadien de la faune d'Environnement Canada comme une source
d'information et d'inspiration afin d'encourager les Canadiens à se joindre
à nous pour rétablir la vie sauvage ou travailler à la
conservation des paysages où toutes les espèces pourront prospérer.
Cette publication souligne l'implication de plusieurs Canadiennes et Canadiens
provenant de tous les milieux qui s'efforcent à préserver la vie
sauvage au Canada. Elle célèbre leur vision d'un monde naturel
dans lequel toute chose est précieuse, cruciale et inter reliée
à notre bien-être, et elle honore leur engagement à agir
en ce sens. Ce livret présente une vue d'ensemble des besoins de rétablissement
des espèces en péril du Canada et les moyens que les gens peuvent
utiliser pour participer au processus.
Dans la lettre du comité des directeurs canadiens de la faune, Trever
Swerdfeger et Hugh Hunt reconnaissent que :
« Dans un monde idéal, nous travaillerions tous de concert
à maintenir la santé et la diversité des habitats et à
prévenir la disparition de la faune et de la flore plutôt que de
tenter de rétablir des espèces en voie de disparition. Dans la
réalité d'aujourd'hui toutefois, le rétablissement des
espèces est un aspect essentiel de la conservation de la biodiversité
».
Pour plus d'information : www.specesatrisk.gc.ca
7. Journée internationale de la diversité biologique 2006,
Convention sur la diversité biologique
« La protection de la diversité biologique dans les terres arides
» a été déclarée comme le thème officiel
de la journée internationale de la diversité biologique, le 22
mai de cette année.
Les écosystèmes arides sont très fragiles. Ils représentent
près de 47 % de la surface terrestre de la Terre et incluent les terres
semi-arides telles que les Karroo et la Corne de l'Afrique, les savanes telles
que les steppes eurasiennes, et les Plaines de l'Amérique du Nord. Refuges
d'une diversité biologique riche, elles sont aussi le moyen de subsistance
de près de 2 billions de personnes.
La biodiversité de ses écosystèmes est sous la menace d'une
variété d'activités humaines. La pauvreté a forcé
les gens dépendant des ressources naturelles a surexploité les
terres déjà marginales afin de subvenir à leurs besoins.
Ceci a mené à la désertification et la sécheresse,
à la mise en danger de 2 311 espèces, à la perte de production
agricole et à l'augmentation des tensions sociales, économiques
et politiques.
Le 22 mai prochain, aidez à promouvoir la conscientisation des enjeux
et des efforts en conservation dans les régions arides et semi-arides.
Pour plus d'information ou pour des suggestions d'activités
( lien ici ).
8. Jardins botaniques et changements climatiques,
Sarah Dixon, BGCI
BGCI is calling for abstracts to present papers, posters
De plus en plus, la presse tourne son attention vers l'augmentation des effets
des changements climatiques. Les jardins botaniques se trouvent dans une position
unique où ils peuvent aider le monde à s'adapter aux conditions
climatiques changeantes, grâce à leur expertise en propagation,
en horticulture et en conservation des végétaux.
Tandis que le climat se transforme, des systèmes écologiques entiers
pourraient en venir à être menacés – et les végétaux
n'ont souvent pas la possibilité de se déplacer rapidement en
réponse à un changement rapide. Il deviendra essentiel pour les
écosystèmes et les organismes biologiques qui y vivent, de s'adapter
et survivre dans un environnement modifié afin de continuer d'exister.
L'intervention humaine pourrait s'avérer cruciale afin de faciliter l'adaptation
et l'évolution. Des organismes vivants maintenus dans des environnements
protégés peuvent être utilisés pour créer
de nouveaux écosystèmes et aider les systèmes écologiques
existants à s'adapter au changement de l'environnement. Les jardins jouent
un rôle décisif dans la sauvegarde de la diversité des végétaux
– un peu comme une banque d'épargne pour la diversité. En
étant les gardiens mondiaux du matériel végétal
vivant, les jardins pourraient bien être la clé de la vie future
sur Terre !
BGCI prendra part à un atelier sur les changements climatiques et les
jardins botaniques ce printemps. Vous pouvez vous attendre à des discussions
et comptes-rendus sur ce sujet clé tout au long de cette année
– restez à l'écoute ! Article complet : www.bgci.org/cultivate/hot_topics
|