1. Émergence d'une nouvelle image :
amélioration du site web
Venez voir le nouveau design de notre site :
www.bgci.org/canada
En réponse à vos commentaires et assistance, nous
avons séparé les pages françaises et anglaises et
ajouté une quantité considérable de nouveau contenu :
- plus de 25 nouvelles activités éducatives;
- nouvelles galeries photo;
- mises à jour des profils de jardin pour les
programmes éducatifs;
- mises à jour des profils de jardin pour les
projets en conservation;
Merci à tout les jardins et individus qui ont contribué à
l'ajout de photos et de contenu ! Nous acceptons tout
autres matériels et/ou commentaires additionnels.
2. Participez à la mise
à jour du Plan d'action de biodiversité pour les jardins
botaniques au Canada,
Dr. David Galbraith, Canadian
Botanical Conservation Network
Nous vous invitons à participer à la mise à jour
du Plan d'action de biodiversité pour les jardins botaniques
au Canada de 2001, publié par Environnement Canada, les
Jardins botaniques royaux et le Réseau canadien pour la
conservation de la flore. Cette mise à jour est en cours de
préparation à travers le projet Investing in Nature : un
partenariat canadien pour les plantes et supportée
par BGCI.
Cette mise à jour du Plan d'action de biodiversité agira
en tant que guide pour les réseaux de jardins botaniques
jusqu'en 2010 et permettra de relier les jardins du Canada
avec les développements des cinq dernières années ainsi
qu'avec les importants objectifs internationaux sur la
biodiversité et la conservation.
Vous êtes invité à contribuer à cette mise à jour en
fournissant vos connaissances et opinions concernant les
sujets suivants :
- Vos inquiétudes à propos de problèmes spécifiques
dans la communauté des jardins publics du Canada qui
devraient être traités avant 2010,
- Recommandations pour des projets spécifiques qui
sont nécessaires pour aider les jardins botaniques à devenir
de meilleurs communicateurs à propos des enjeux en
conservation et biodiversité.
- Descriptions de projets du moment ou passés qui
devraient être mis en évidence, incluant les histoires de
réussites concernant l'éducation, les espèces menacées ou
la conservation in-situ ou ex-situ.
SVP contactez david.galbraith@bgci.org
avant le 17 octobre si vous souhaitez participer.
3. Développement professionnel :
une variété d'approches
Alors que nous n'avons pas encore de programme
canadien unique de formation sur la conservation
des végétaux, de jeunes professionnels provenant
des jardins botaniques du Canada créent et/ou tirent
avantage d'une variété d'opportunités. En voici
quelques exemples :
• Formation en conservation des végétaux,
Melanie Priesnitz, Harriet Irving Botanical Gardens
Durant deux semaines en juin, plus de 30
botanistes, écologistes et travailleurs des jardins
botaniques du monde entier se sont réunis à Denver
au Colorado pour un cours intensif en conservation appliquée
des végétaux. Ce programme fut un effort de collaboration
entre le United States Botanic Garden de Washington
D.C., le Denver Botanic Gardens et le Center for Plant
Conservation.
Le cours a couvert une très grande quantité de sujets
extrêmement pertinents et utiles pour quiconque travaillant
dans un jardin botanique n'importe où dans le monde.
Durant ce programme intensif, les séminaires ont couvert
des sujets tels que : la génétique de conservation, gestion d'un
programme de bénévolat, gestion d'une base de données, interprétation
et éducation, horticulture de conservation, banque de semences, gestion
d'une bibliothèque et d'un herbier, développement de programmes de
conservation et demande de subvention. En général, le programme a fait
du bon travail en encourageant le développement de partenariats et de
programmes de conservation au sein de la communauté des jardins botaniques.
Pour ceux parmi nous qui travaillent dans des petits jardins
botaniques, souvent dans des régions éloignées à travers le monde,
l'une des plus importantes leçon retenue durant ce cours est que
nous ne sommes pas seuls. Le cours était principalement sur le
partage d'idées et de stratégies sur la façon dont les jardins botaniques
peuvent travailler ensemble pour atteindre les objectifs importants de la
conservation des plantes et de l'éducation.
• Échange botanique en Asie, Julie DeGuire, Jardin botanique de Montréal
Jardinière au Jardin botanique de Montréal
depuis cinq ans, j’ai eu envie l’hiver dernier
de profiter de la période de dormance pour
voyager en Asie. L’idée m’est venue de trouver
un stage en milieu horticole pour travailler avec les
gens du pays et ainsi apprendre à connaître leur culture.
J’ai cherché sur Internet et j’ai trouvé plusieurs
organismes intéressants. Il y a une multitude de
possibilités pour vivre ce genre d’expérience. Pour
ma part, c’est par l’entremise du BGCI (Botanic
Garden Conservation International) et leur projet « Un
partenariat canadien pour les plantes » basé au Jardin
botanique de Montréal, que j’ai pris contact avec plusieurs
jardins d’Asie.
De fil en aiguille, le Jardin botanique Queen Sirikit,
situé dans le nord de la Thaïlande, m’a invité à me joindre
à son équipe de travail. Ils m’ont accueillie de façon
exceptionnelle et j’ai passé un mois dans ce magnifique
jardin au milieu du Parc National Doï Pui-Sutep à travailler
sur la conservation d’orchidées indigènes.
J’ai appris beaucoup de ce séjour, autant sur le
plan professionnel que culturel. Je conseille ce type
d’échange à tous ceux qui ont envie de s’ouvrir l’esprit
et d’apprendre de nos différences. Merci beaucoup à Laurel
McIvor, Suyanee Vessaburt et à l’équipe extraordinaire du
Queen Sirikit Botanic Garden.
• Un stage à Toffino,
Steve McFarlane, Niagara Parks
Botanical Garden & School of Horticulture
Pour ma 3e année de stage au Niagara Parks School
of Horticulture, j'espérais initialement trouver du travail
au Costa Rica. Depuis ma première aventure tropicale, j'ai eu
très envie d'en apprendre davantage sur les plantes des forêts
tropicales. Tom Laviolette, surintendant du Niagara Parks
Botanical Gardens and Butterfly Conservatory, m'a
suggéré de parler avec George Patterson du jardin botanique de
Toffino. George a déjà vécu au Costa Rica et devrait avoir des
contacts utiles. En contactant George, il laisse tomber la question :
"Pourquoi ne viendrais-tu pas à Toffino, nous avons une forêt tropicale
ici ?" J'étais intrigué et j'ai accepté l'invitation.
À travers George et le jardin, j'ai été exposé à tellement de
nouvelles espèces de plantes. J'ai appris comment les rares forêts
ombrophiles tempérées couvrent seulement 0,2% de la surface de
la Terre et ma passion d'apprendre s'est intensifiée. Étudier la flore
côtière de la Colombie-Britannique et les plantes côtières du Chili
dans un cours de botanique comparée fut définitivement le point fort
de mon expérience.
Un écosystème incroyablement diversifié entoure cet endroit
magique, le jardin satisfait tout ceux qui aiment la nature et
l'amitié de George et sa famille sont seulement quelques unes
des raisons qui rendent cet endroit si remarquable. Je recommande
un stage au jardin botanique de Toffino à tout le monde.
4. Adopt-a-Plant Alberta :
une nouvelle initiative pour la conservation des lichens et des
plantes rares de l'Alberta,
René Belland, Devonian Botanic Garden
Les lichens et les plantes rares de l'Alberta seront bientôt
prêts pour l'adoption. L'idée d'un programme "Adopt-a-Plant
Alberta" a reçu une réponse incroyablement positive après
qu'un appel pour des bénévoles fut envoyé ce printemps dans les
réseaux de conservation provinciaux.
En adoptant un lichen ou une plante rare de leur choix,
les participants auront une opportunité exceptionnelle d'en
apprendre plus sur les plantes rares de l'Alberta et, en même
temps, de réellement contribuer à la compréhension de leur
écologie et leur distribution dans la province. Des experts
offriront une formation sur l'identification de leur plante, comment
la trouver et une fois trouvée, comment recueillir des données sur
son emplacement et son environnement qui seront utiles à sa
conservation. Toutes les données soumises seront ajoutées à la base
de donnée en conservation du Natural Heritage Information
Centre de l'Alberta et seront utilisées pour accroître les mentions
des repartitions géographiques et les efforts de conservation.
Avec la coopération du Natural Heritage Information
Centre de l'Alberta, du Devonian Botanic Garden,
du Native Plant Council de l'Alberta et du Alberta
Fish and Wildlife Species at Risk Programme, un
coordonnateur sera engagé cet hiver pour développer et lancer
le programme.
Pour plus d'information, contactez :
rene.belland@ualberta.ca
5. Le carrefour des plantes
indigènes : Conservation du patrimoine naturel canadien,
Anne Breau, Musée canadien de la nature
Vous voulez en connaître davantage sur les plantes indigènes
du Canada ? Le carrefour des plantes indigènes du Canada, un
site Web convivial, vous fera mieux comprendre les plantes
indigènes et comment vous pouvez les cultiver et les conserver.
Le site présente des anecdotes, des guides pratiques, des
renseignements appropriés sur la conservation, des ressources
pour obtenir plus d'information, un calendrier d'activités et des
photos superbes. Le site fait partie d'une initiative d'intendance
de la biodiversité des plantes indigènes dirigée par le Centre
canadien de la biodiversité du Musée canadien de la nature,
avec l'aide financière de la Salamander Foundation.
Venez visiter Le carrefour des plantes indigènes du
Canada à nature.ca/plants
6. Le jardin botanique Rocky
Mountain "bourdonne" après Insectaria,
Bill Swan
Durant l'été qui vient de passer, le jardin botanique Rocky
Mountain (anciennement Columbia Valley) a été admirablement
accueilli par le public pour leur présentation Insectaria : the Big
Bug Show in Town. "Nous voulions démystifier les bibittes en
présentant le monde fascinant des insectes, célébrant leur biodiversité
et le rôle vital qu'ils jouent au sein de l'écosystème planétaire," disait
Alison Candy de RMBG.
Près de 1000 personnes ont participé à cet événement de neuf jours qui proposait
de l'interprétation d'insectes vivants et naturalisés, du théâtre de rue, de la musique, de l'art,
des expositions, des randonnées guidées et des liens vers d'autres jardins botaniques du monde.
"Nous étions plus qu'heureux avec le succès d'Insectaria ; ceci renforce vraiment
l'importance d'aller de l'avant et avec l'éducation comme un outil clé des jardins botaniques
dans la conservation de la diversité des plantes du globe" disait David Zehnder de RMBG.
Les insectes ont permis d'ouvrir la discussion de sujets plus larges à propos des plantes et de la
conservation de la biodiversité avec les gens visitant l'événement.
Une sincère appréciation aux douze agences/entreprises pour leur support, aux
quarante-cinq bénévoles qui ont aidé et à tout ceux qui ont rendu possible cet événement.
Le RMBG tient à remercier particulièrement Stéphane Letirant et l'Insectarium de Montréal
pour leur aide dans la planification, les insectes vivants fournis et le support technique.
Pour plus d'information :
http://www.conservancy.bc.ca/CVBG
7. Pièce de théâtre : A
Tale of Two Roses - Adventures with Invasive Plants,
Melanie Priesnitz, Harriet Irving
Botanical Gardens
Par une belle soirée du mois d'août, à Wolfville en Nouvelle-Écosse,
les membres de la communauté se sont assis sur les bord de leur chaises
de jardin pour apprécier la seule et unique représentation de la pièce
originale A Tale of Two Roses - Adventures with Invasive Plants
au Harriet Irving Botanical Gardens.
Écrite et produite par les étudiants de l'été de la Youth Conservation Corps
de la Nouvelle-Écosse au Harriet Irving Botanical Gardens, cette production
faisait partie d'un projet communautaire pour promouvoir la connaissance des plantes
envahissantes. La distribution composée d'enfants âgés de 6 à 12 ans a transporté les
spectateurs dans une aventure pour voir comment les résidents de "Mapleton" ont réagi à
l'arrivée d'une nouvelle plante envahissante dans leur ville et ont découvert qui est responsable
des manières égoïstes de Multiflora Rose. Le juge Owl conclue la pièce en statuant :
"Aucune personne, plante ou animal ne peut être blâmé pour ce problème.
Nous sommes tous responsable de différentes façons. Chacun de nous doit s'éduquer et
éduquer les autres sur les effets dommageables des plantes envahissantes et prendre des
décisions éclairées lorsqu'il s'agit de mettre de nouvelles plantes dans son jardin... Nous
pouvons TOUS aider à rendre notre communauté un endroit meilleur pour TOUT les êtres
vivants. Affaire classée !"
Avec un coup de maillet et un bruissement d'aile, la pièce se termine
laissant les spectateurs convaincus qu'ils PEUVENT faire une différence.
8. Appel pour publications –The
Nature of Success: Success for Nature, Julia Willison,
BGCI
Le 6e Congrès sur l'éducation dans les jardins botaniques de BGCI, The
Nature of Success: Success for Nature, du 10 au 14 septembre 2006, est
accueilli par les University of Oxford Botanic Gardens en association
avec les Royal Botanic Gardens de Kew et le Botanic Garden
Education Network, Royaume-Uni. Ne manquez pas cette incroyable
opportunité de partager vos expériences, programmes éducatif et de recherche
avec la communauté internationale d'éducation dans les jardins botaniques.
Nous sommes à la recherche de présentations traitant des thèmes :
- Atteindre le développement durable : idées et solutions
- Sensibilisation du public aux plantes
- Réflexion sur la pratique
- L'éducation pour tous : travailler avec des groupes représentant un défi
Pour soumettre un résumé pour une publication, un atelier ou une affiche
(ou pour nous faire connaître votre intérêt) allez sur
www.bgci.org/educationcongress
Joignez vous à nous et explorez comment votre institution peut contribuer
plus efficacement à la Décennie des Nations Unies pour l'éducation en vue
du développement durable.
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